Le Syndrome des habits de l'empereur

Le Syndrome des habits de l'empereur

En 1971, Frank Gross publia un article dans le New England Journal of Medecine concernant une maladie qu'il baptisa « syndrome des habits de l'empereur », en référence au conte d'Andersen. Il décrit comment un diagnostic erroné peut être confirmé par plusieurs médecins par « contamination » du diagnostic précédent.

Les Habits neufs de l'empereur est un conte de Hans Christian Andersen, publié pour la première fois en 1837 et paru la même année que La Petite Sirène. Andersen a indiqué que ce conte avait des origines espagnoles.

On classe ce texte dans la catégorie des « contes réalistes se passant dans un monde imaginaire », c'est-à-dire qu'il ne contient pas d'éléments surnaturels ou magiques. Il se situe dans un monde humain, bien qu'il ne soit ni ordinaire, ni identifiable. Dans cette catégorie, entrent également La Princesse au petit pois, Le Rossignol et l'Empereur de Chine.

 

 

Mais revenons à l’histoire.

Il y a de longues années vivait un empereur qui aimait par-dessus tout être bien habillé. Il avait un habit pour chaque heure du jour.

Puis deux escrocs arrivèrent dans la grande ville de l’empereur. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes ou incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir et proposèrent au souverain de lui en confectionner un habit. L’empereur pensa qu'il serait exceptionnel et qu’il pourrait ainsi repérer les personnes intelligentes de son royaume.

Les deux charlatans se mirent alors au travail.

Quelques jours plus tard, l’empereur, curieux, vint voir où en était le tissage de ce fameux tissu. Il ne vit rien car il n’y avait rien. Troublé, il décida de n’en parler à personne, car personne ne voulait d’un empereur sot.

Il envoya plusieurs ministres inspecter l’avancement des travaux. Ils ne virent pas plus que le souverain, mais n’osèrent pas non plus l’avouer, de peur de paraître imbéciles.

Tout le royaume parlait de cette étoffe extraordinaire.

Le jour où les deux escrocs décidèrent que l’habit était achevé, ils aidèrent l’empereur à l’enfiler.

Ainsi « vêtu » et accompagné de ses ministres, le souverain se présenta à son peuple qui, lui aussi, prétendit voir et admirer ses vêtements.

Seul un petit garçon osa dire la vérité : « Mais il n’a pas d’habits du tout ! » ou dans une traduction plus habituelle : « le roi est nu ! ». Et tout le monde lui donna raison. L’empereur comprit que son peuple avait raison, mais continua sa marche sans dire un mot.

En conclusion, on retiendra que l'énonciation « Le roi est nu » est un cri qui jaillit, une exclamation irrépressible. Sa signification est toujours la même : c'est le cri qui défait l'imposture, dégonfle la baudruche, fait tomber les masques, les feintes, dévoile l'évidence, révèle l'objet « tel qu'il est », objectivement, dans le monde.

A bon entendeur …

 

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