La Société Coopérative de Production : SCOP

La Société Coopérative de Production : SCOP

Une Scop est une société coopérative ayant le statut de la SA, la SARL ou SAS, et dont les salariés sont associés majoritaires. Soumise à l’impératif de profitabilité comme toute entreprise, elle bénéficie d’une gouvernance démocratique sur le principe «1 personne = 1 voix» et d’une répartition des résultats prioritairement affectée à la pérennité des emplois et du projet d’entreprise. Elle peut être créée dans tous les secteurs d'activités (commerce, industrie, artisanat, services, multimédia) et dans certaines professions libérales réglementées (architectes, géomètres-experts). Pour fonder une SCOP il faut compter à minima deux associés. Il est aussi possible de faire appel à des investisseurs en leur proposant d’être associés, mais ceux-ci devront rester minoritaires. De la même façon, aucun associé ne peut détenir plus de la moitié du capital de la SCOP. Pour garantir l’indépendance de la société, et éviter la prise de contrôle par des investisseurs, le patrimoine financier de la SCOP est impartageable.

Influence des tailles de lot sur le cycle de production ou le jeu du pliage d’avions

Influence des tailles de lot sur le cycle de production ou le jeu du pliage d’avions

Influence des tailles de lot sur le cycle de production ou le jeu du pliage d’avions Nous vous proposons un jeu de pliage simulant une production d’avions, à réaliser au cours de séances de formation avec les opérateurs, illustrant l’influence des tailles de lot sur le cycle de fabrication. Plus précisément : trois différents paramètres sont testés : 1- le type d’implantation des postes, 2- le niveau de polyvalence des opérateurs, 3- et surtout la taille des lots de production. Les résultats des différentes simulations sont comparés : 1- Cadence de livraison : Nombre de produits expédiés / minute 2- Productivité : Nombre de produits expédiés / Nombre d’opérateurs 3- Cycle : Nombre de produits en encours / Cadence de livraison

Le titre professionnel du comptable gestionnaire

Le titre professionnel du comptable gestionnaire

Un titre professionnel est une certification professionnelle délivrée, au nom de l'État, par le ministère du travail. Il atteste que son titulaire maîtrise les compétences, aptitudes et connaissances permettant l'exercice d'un métier. Il en existe environ 260, tous enregistrés dans le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). Le titre s’obtient au terme d’un parcours de formation professionnelle ou par le biais de la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les centres agréés par la DIRECCTE. Un titre professionnel est constitué d’une ou plusieurs unités représentant chacune un ensemble cohérent de compétences, aptitudes et connaissances : les Certificats de Compétences Professionnelles (CCP). Les CCP constitutifs du titre peuvent être obtenus indépendamment les uns des autres. Le délai d’obtention du titre complet est de 5 ans à compter de la date d’obtention du 1er CCP. Vous pouvez consulter ce lien du ministère du travail : Qu'est-ce-qu'un titre professionnel ? Cet article se veut pragmatique en prenant l'exemple des formalités d'obtention du titre de Comptable Gestionnaire. Alors bonne réussite !

Le retour sur investissement (ROI)

Le retour sur investissement (ROI)

Décider d’investir c’est affecter des ressources à un projet industriel, commercial ou financier en vue d’en retirer un supplément de profit. C’est un pari sur l’avenir, traduisant un risque mais aussi une confiance qui entraîne des dépenses actuelles certaines, des gains futurs aléatoires. Toute décision d’investissement est précédée de plusieurs étapes : étude d’opportunité selon les besoins détectés, choix de l’investissement selon la rentabilité économique prévisible, choix du moyen de financement et l’étude du coût du financement, évaluation de la rentabilité globale ou financière du projet. Après décision, un plan de financement équilibré devra être élaboré par les services financiers de l’entité.

Reconversion en professeur des écoles

Reconversion en professeur des écoles

Le professeur des écoles travaille de la petite section de maternelle au CM2 (avec des enfants de 2 à 11 ans). Il dispense un enseignement polyvalent : français, mathématiques, histoire et géographie, sciences expérimentales, langue vivante, musique, arts plastiques, activités manuelles et éducation sportive. De façon générale, deux conditions sont indispensables pour être recruté par l'Éducation nationale en tant que : - professeur des écoles (1er degré), - ou professeur de collège-lycée (2nd degré), - ou CPE titulaire. 1ère condition : valider un diplôme de Master (ou équivalent bac +5) Le diplôme de référence est le Master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation (MEEF), dispensé en 2 ans par un Institut National Supérieur du Professorat et de l'Education (INSPE). On intègre le Master MEEF après avoir validé une Licence (ou équivalent Bac +3). 2nde condition : Être lauréat d’un concours de l’Éducation nationale : CRPE, CAPES, CAPEPS, CAPET, CAPLP ou CRCPE. Pour enseigner dans une école maternelle ou une école élémentaire publique, vous devez réussir le CRPE, Concours de Recrutement de Professeurs des Ecoles. L'obtention du CRPE permet, après validation de l'année de stage, de devenir professeur des écoles. Un professeur des écoles est, comme tout enseignant titulaire des établissements de l'enseignement public, un fonctionnaire de l'État.