Le piège de Thucydide

Le piège de Thucydide

Le piège de Thucydide est une notion qui concerne les relations internationales. Il s'agit de la situation dans laquelle une puissance dominante entre en guerre avec une puissance émergente. Remontons le temps à cinq siècles avant Jésus-Christ. Athènes se développe et Sparte prend peur. Ceci conduit à la guerre du Péloponnèse (de 431 à 404 avant JC), étudiée par l’homme politique grec Thucydide. Sparte y disparaît. Cette "plus grande catastrophe de la civilisation grecque" est le résultat d’un engrenage entre rattrapage chez l’un et peur chez l’autre, plus les liens d’assistance noués par chacun.
Le plus célèbre faux de l'histoire : la donation de Constantin

Le plus célèbre faux de l'histoire : la donation de Constantin

La donation de Constantin est un acte, qui se révèle être un faux, par lequel l'empereur Constantin Ier était censé donner au pape Sylvestre l’imperium (cf le pouvoir) sur l'Occident. La papauté s'en servit à partir de la fin du Ier millénaire pour justifier ses prétentions territoriales et politiques. La démonstration de sa fausseté en 1440 par l'humaniste Laurent Valla est généralement considérée comme l'acte fondateur de la critique textuelle (herméneutique).
D'où vient la lettre A ?

D'où vient la lettre A ?

Qu’est-ce qu’une écriture ? L’écriture à proprement parler n’existe qu’à partir du moment où se constitue un ensemble organisé de signes et de symboles au moyen desquels les usagers peuvent matérialiser et fixer clairement tout ce qu’ils pensent et ressentent. Pareil système ne s’élabore pas en un jour. Il existe trois phases dans l’évolution qui mène de l’image à la lettre, du dessin à l’alphabet. Dans un premier temps, le dessin représente le plus fidèlement possible un objet réel. Ce type d’écriture suppose qu’il existe autant de signes que d’objets. Pour éviter la multiplicité des signes, on inventa certains procédés. Le premier consiste à permettre au dessin non seulement de signifier l’objet dessiné mais aussi certaines réalités rattachées au même objet. A l’étape suivante, le son du signe initial est préservé mais il ne renvoie plus à l’image ou à l’objet mais seulement au son prononcé. Le signe devient phonogramme et s’associe à d’autres signes-sons comme dans les rébus pour former des mots. La dernière étape consiste à garder le signe en ne le référant plus ni à l’image, ni au son de l’objet désigné, juste au début du son. Par le principe de l’acrophonie naît alors l’alphabet.